Plume (et fuck les titres qui doivent faire plus de dix lettres !!!)

[Mouton SuprêmeCitoyens]

Assise à sa table d'étude, elle allume son baladeur. La musique déferle dans ses oreilles, noyant le brouhaha ambiant. Il pleut.
Enfin, elle se déconnecte de la réalité. de cette réalité lente et moite. A la fois doucereuse et tellement acre. Elle n'existe plus. Plus vraiment. Elle s'imagine assise, se voit en train d'attacher ses longs cheveux. Mais l'ennui est là. Tapis. Alors elle part, s'envole. traverse les gens, les murs, toutes ces choses qui la retiennent. Ce lieu qui la hante. Cette vérité insipide.
Elle s'élève. Sent les gouttes traverser son corps spectrale, invisible aux autres. Le temps passe si vite. Elle accélère. Il n'y a plus que la musique qui la retienne. Et qui la pousse. Plus loin. Plus haut. Plus vite.
Elle ne discerne désormais plus rien. Un simple tourbillon de lumières, tellement différent de son habituelle grisaille.
Elle rit. Imagine les regards interloqués des lycéens assis loin là bas, là où son pauvre corps repose, et rit de plus belle.
S'il savaient. Peut être alors arrêteraient-ils de l'éviter. De la dévisager. Non, elle n'est pas folle. Et même si tout ceci n'est qu'une simple chimère, où est le mal ?
Quoiqu'il en soit, elle s'en moque. Elle rit à en perdre haleine, profitant de ces quelques minutes de bonheur. Ce bonheur si parfait. Elle sait que la grisaille l'attend en bas. Qu'elle l'appelle. Mais elle veut encore une seconde de ce bonheur éphémère. Prendre des forces. Du courage.

Ses petites escapades sont de plus en plus fréquentes. De plus en plus longue. Mais ici, tout est tellement parfait. Ici, elle est tellement heureuse. Seule, certes, mais quelle différence ? Et puis, rien ne l'attend en bas. Rien et surtout personne. A mesure que ces mots se forme dans son esprit, elle sent le lien qui la relie à son corps faiblir.
Elle le sent s'effondrer.
Elle entend hurler. loin, là bas. Des gens s'activent autour de cette amas de chair qui fut sien. Elle sent ce cœur qui bat. fébrilement. entrevoit-il la fin ? Comprend-t'il qu'elle ne redescendra pas ? Jamais. Sa décision est prise.
Le lien casse. Le maigre battement n'est plus.
Elle est morte.
Elle est libre.
Enfin.


Oui, bon... je vous l'accorde, un texte un peu brouillon et extrêmement déprimant... mais j'en avais marre de voir cette section vide, alors je vais la remplir. et nah !
(ps : pleeease, help me to do it >.<)
Ah, et je sais que le terme douçoureux n'existe pas, mais que voulez vous, douceâtre ne collait pas. alors vive les néologismes \o/
Ah, et aussi, stressez pas, je ne m'indentifie pas à mon personnage, je ne veux pas mourir, et je vais bien.
sur ce... à vos plumes !

[SelenCitoyens]

Moi j'aime beaucoup Mais je poste pas mes textes ils sont moches.

[Milia SeptemberCitoyens]

Moi aussi j'aime bien =D
Au lieu de douçoureux tu peux mettre doucereux, ça existe ^^
Euh sinon oui faudrait que je mette un de mes textes aussi...
*part farfouiller dans ses blogs & dossiers textes*

[Leo LexCitoyens]

XD

[Mouton SuprêmeCitoyens]

ah, oui xD
go changement xD

[SelenCitoyens]

Bon, puisque vous me l'avez tous demandé très gentiment j'ai du céder, donc voici un de mes textes xD :


Le prédateur s'approchait peu à peu de la victime sans même qu'elle n'ai pu s'en rendre compte. La ruelle était sombre, un léger vent soufflait, venait caresser le visage des deux jeunes personnes, bien qu'une d'entre elle ne soit pas humaine. La nuit était noire, on pouvait observer les étoiles à travers le nuage de pollution que la ville dégageait. C'était elle et pas une autre. Pourquoi? Aucune explication rationnelle n'existait. Lentement il avançait, on aurait presque dit qu'il volait tellement ses gestes étaient souples et légers. Lentement il avançait, et pourtant il fût derrière sa victime en quelques secondes. Celle-ci eut à peine le temps de se rendre compte qu'un danger la poursuivait, elle se retourna brusquement et aperçut son prédateur. Il lui sourit et ses longues canines se mirent à briller à la lueur de la lune. Elle n'eut pas le temps de crier que son fluide vital coulait de sa gorge et créait de petites tâches rougeâtres sur ses vêtements. Son corps perdait de l'énergie, tandis que son prédateur en gagnait. Chaque seconde était un réel plaisir pour cette créature inhumaine. Une fois son repas fini, le prédateur lâcha le corps de sa victime qui tomba sur le sol dans un bruit sourd. Son dernier souffle retentit alors que son prédateur s'était déjà éclipsé.



Bon voilà c'est pas super mais donnez-moi vos avis ^^

[Leo LexCitoyens]

Si c'est très bien ! J'aime beaucoup l'atmosphère pesante qui se dégage de ton texte et puis cette noirceur... Bref continue a publié!

[Mouton SuprêmeCitoyens]

pas trop mal, mais essaye de découper un peu plus ton texte, un ou deux retours à la lignes ... (par exemple, après "Aucune explication rationnelle n'existait." )
ah, et, les prochaines personnes qui veulent poster, faite un nouveau topic >.<
thanks ^^

[Leo LexCitoyens]

Ok ok , moi c'est pour bientôt

[ClémentCitoyens]

Toi ? =P

[SelenCitoyens]

Ah ouais désolé d'avoir squatté.
Et en fait normalement je fais des retours à la ligne mais là c'est un copier/coller de mon blog et j'avais fait exprès avec un truc de couleurs enfin bref, j'ai pas pensé.

[Contenu sponsorisé]