Re: Le coin Poeme

[PirrickCitoyens]

ua ces cool

[ced-01Citoyens]

oué oué bien

[PirrickCitoyens]

tu la lu?

[Mouton SuprêmeCitoyens]

Oo
rassurez moi, vous faites pas de commentaires sur les poèmes si vous les avez pas lu ?

[ced-01Citoyens]

ba si ej donne mon avis c'est que je l'ai lu oué

[Mouton SuprêmeCitoyens]

Bon, tu me rassure ! ^^

[ced-01Citoyens]

c'est la derniere strophe que j'aime bien surtout

[PirrickCitoyens]

ué ces vrai kelle et pas mal

[Mouton SuprêmeCitoyens]

Si vous voulez en lire d'autres sur un thème précis, y a pas de souci. Par exemple, je peux vous proposer la Charogne. Dans le genre morbide, il est plutôt pas mal ! ^^

[Serge AyoubCitoyens]

j'aime pas trop les poème morbides je préfère quand ca parle de pillage et de guerrier avec du sang mais se mutiler ca j'aime pas

[Mouton SuprêmeCitoyens]

nan, là, ca parle tout betement d'une charogne rencontrée au détour d'un chemin.

[Serge AyoubCitoyens]

ah ben je comprend il prend des titres vachement recherché je trouve XD

[ced-01Citoyens]

ouais bennie eprso ej quiffe pas trop non plus quand sa parle doto mutilation
sa me rapel une de mé copine ka fé 1 smen dosto a cose de sa

[Mouton SuprêmeCitoyens]

du coup, vous le voulez ou pas ? ^^

[ced-01Citoyens]

si sa parle de mutilation nan sinn oué pk pas

[Mouton SuprêmeCitoyens]

Une Charogne

Rappelez-vous l'objet que nous vimes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

Les jambes en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une facon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.

Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;

et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.

Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortait de noirs bataillons
De larves qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.

Tout cela descendait, montait comme une vague,
ou s'élançait en pétillant ;
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.

Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.

Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un œil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.

--Et pourtant vous serez semblables à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous mon ange et ma passion !

Oui ! Telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.

Alors, ô ma beauté ! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés !

Baudelaire.

Alors, oui, je sais, c'est long, c'est gore. Mais malgré tout, c'est magnifique.

[Serge AyoubCitoyens]

je trouve c'est pas si gore que ca lol mais ca va encore ca va c'est pas mal

[ClémentCitoyens]

lisez teophile de viau

[ClémentCitoyens]

et chassignet!!

Vs verrez!!

[ail_chinoisJournaliste]

ouaiis xD ( hs comme d'hab )

[PirrickCitoyens]

ué xD

[ail_chinoisJournaliste]

pirri mon amis

[SelenCitoyens]

Et mwa et mwa?

[ail_chinoisJournaliste]

toi l'ananas toi tu m'agace

[PirrickCitoyens]

xD

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